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Économie de la transition énergétique

mercredi 4 mai 2016

Introduction

par Charlotte Luyckx
Nous sommes très heureux de vous accueillir à Louvain-la-Neuve. Pour dire vrai, ça fait un certain temps que nous promettons de vous faire venir, et nous vous sommes très reconnaissants de nous avoir permis d’honorer cette promesse. En effet vos travaux s’inscrivent au cœur des problématiques qui nous animent dans le cadre des séminaires GRICE.

Strates de la réflexion interdisciplinaire

Nous y menons une réflexion interdisciplinaire sur la crise écologique pour laquelle nous cherchons à développer une grille de lecture intégrative qui évite de la réduire à l’un ou l’autre de ses aspects. L’approche que nous privilégions prend au contraire le risque d’être globale, elle prend le risque d’être jugée hors cadre disciplinaire, d’être jugée trop générale ou pas assez spécialisée. Ce qui nous intéresse, c’est de chercher précisément à comprendre le phénomène dans sa triste mais motivante généralité : celle d’une crise polymorphe et mondialisée, qui concerne tous les aspects de l’existence et qui touche tous les domaines de la société. Nous cherchons à comprendre l’articulation entre diverses sciences que le paradigme dominant a séparées et fragmentées ce qui nous amène à présenter la crise écologique comme un problème en strate dont ce graphique rend compte et que votre exposé, Gaël Giraud, nous permettra certainement d’affiner. (texte intégral)

Gaël Giraud

Économiste, directeur de recherches CNRS, membre du Centre d’Economie de la Sorbonne, du LabEx REFI (Régulation Financière) et de l’École d’Économie de Paris. Il est également prêtre catholique et théologien (master en théologie). Il porte un regard original sur l’économie dont il explore les dimensions éthiques et sociétales à la lumière d’une connaissance fine des rouages internes de la discipline. Spécialisé en économie mathématique, il s’intéresse au lien crucial entre l’énergie et la croissance économique et aux enjeux d’une transition énergétique dont il encourage le financement massif.