2015-2016

La transition de notre société vers la soutenabilité peut-elle se traduire uniquement dans les termes d’une gestion des ressources et des externalités environnementales ou, au contraire, une telle transition suppose-t-elle inexorablement une modification en profondeur des représentations du monde ?

L’énergie est le facteur dominant de l’économie. Ce fait, ignoré ou nié par maints économistes orthodoxes, conditionne l’avenir immédiat des sociétés humaines en ces temps de crises à répétition.

L’objet de ce séminaire est double : présenter quelques concepts de base de l’analyse économique des questions énergétiques et environnementales puis présenter les premiers résultats d’une étude en cours sur les impacts socio-économiques de la transition vers une Belgique bas-carbone (2030 - 2050).

Les enjeux d’une telle encyclique sont discutés au cours d’un événement se déroulant en deux temps : un séminaire en début d’après-midi et une grande conférence en soirée.

En abordant le versant écologique de la théologie élaborée par Leonardo Boff, nous tenterons de mettre en lumière les « affinités électives » entre le discours écologiste et la théologie de la libération latino-américaine.

Les idées de certains auteurs écologistes des années 60-70 dont restent influentes même s’ils sont peu connus de la jeune génération : Ivan Illich ou André Gorz, par exemple.
20 ou 30 ans plus tard, des idées de décroissance et d’alternatives au système connaissent un succès grandissant.

L’exposé de Mark Hunyadi reflète surtout les idées défendues dans son dernier livre, La tyrannie des modes de vie, sur le paradoxe moral de notre temps.

Philippe Cornu, orientaliste, (UCL/Institut bouddhique européen), explicite l’apport de la tradition bouddhiste pour penser l’écologie. En effet, cette tradition religieuse est porteuse d’une vision de la nature qui tranche avec la vision moderne voire occidentale de la nature, qu’il s’agirait de prendre au sérieux. D’autre part, le travail encouragé par le bouddhisme sur l’esprit humain, notamment la transformation de la volonté d’accaparement du réel et du désir de possession, permet de penser les racines individuelles de la crise écologique. L’issue d’une telle crise, dans la perspective bouddhiste, doit inévitablement passer par la transformation individuelle.

Activités du GRICE : bilan de l’année 2014-2015 et perspectives 2015-2016.
De la modernité critique au socle commun.